C'est mieux qu'une Psychanalyse... [Kyo]

Quelle heure pouvait-il bien être ? La question ne cessait de tourner et de retourner dans la tête du jeune homme alors qu’il ouvrait les yeux pour voir le jour se lever au travers de ses rideaux. En sueur et fatigué, il avait encore passé une nuit mouvementé et comme à chaque fois, il s’était réveillé peu de temps avant l’aube. Maudits cauchemars ! Un jour, il leur ferait la peau et les enverraient ad patres ! Namého ! Il resta de longues minutes ainsi, à fixer ses rideaux à moitié ouvert, tournant et retournant parfois dans son lit afin de retrouver le sommeil. Il le savait, ce serait peine perdue…Une fois qu’il se réveillait d’une de ses nuits de folie, il était incapable de se rendormir. C’est donc nauséeux et d’une humeur de chien qu’il se leva à grand renfort de bruit. Qu’importe si il réveillait la moitié de la maison en se levant, on ne lui dirait sûrement rien tant on savait ici que les nuits de Kyo avaient quelques chose d’inquiétantes parfois. A tâtons dans la semi-obscurité, il maugréa un moment, ne trouvant pas dans le foutoir ambiant, quelque chose à se coller sur le dos. Ben quoi ? Vous vous promèneriez à moitié nu dans une maison remplie de filles vous ? Et bien lui certainement pas et ce, même si il ne s’agissait que de ses sœurs…
On s’en fout ? Comment ça on s’en fout ? Les états d’âme d’un jeune homme c’est très intéressant même si on préfère largement savoir ce qu’il fiche maintenant dans une cuisine sans lumière ! Faut dire que la lumière, ça fait mal aux yeux et vu la tête qu’il devait avoir, il n’avait réellement aucune envie de voir son visage en plein jour dans l’un des nombreux miroir que sa famille avait installé ici et là. Bé coué ? Mourir de peur en se regardant ça n’a jamais fait plaisir à qui que ce soit et il avait beau être nauséeux et de très mauvaise humeur, il n’avait aucune envie de se découvrir ainsi !
Bref, après avoir ravagé la moitié de la cuisine et entendu les plaintes de ses sœurs, il se décida enfin à quitter la pièce, son petit déjeuner entre les mains. Oui bon…Vu son état, il n’était pas très copieux par rapport à d’habitude mais les cochonneries en guise de déjeuner avait le don de lui remettre l’estomac dans le bon sens et puis, sucres et chocolats ont la faculté de mettre du baume au cœur ce qui n’est pas plus mal. Bref ! On va pas y passer la journée non plus hein ? Parler du petit déjeuner de Kyo n’a rien de très palpitant, pas plus que de parler du temps qu’il passa sous la douche avant que sa grand-mère ne vienne le sortir à coup de balai…Drôle de coutume non ? Mais l’eau ça coûte cher et quand on vit à quatre dans un petit appartement, toutes les économies sont bonnes à prendre n’est-ce pas ?

Et maintenant ? Il était quelle heure ? Sept heures ? Huit heures ? Encore tôt…Trop tôt pour aller voir quelqu’un, trop tôt pour aller s’enfermer dans un cinéma ou dans une toute autre pièce noir mais pas trop tôt pour aller faire un tour à la fraîche. Il salua donc rapidement toute la petite famille encore à moitié dans le brouillard avant de quitter la maison le pas léger. C’est étonnant non ? Cette capacité qu’il a à faire comme si tout allait bien devant les membres de sa famille. Jeune homme souriant, plein de vie et surtout l’esprit tranquille ! C’est ainsi qu’il quitta la maison même si au fond, il ne devait tromper personne…Quand on connaît Kyo, on sait déjà qu’il ne quitte pas son lit et encore moins son appartement à une heure aussi matinale sauf quand il est question d’aller en cours… M’enfin…Passons, personne ne lui poserait de question de toute façon et même si c’était le cas, il ne se justifierai certainement pas face à eux. Ils avaient beau être très proches les uns des autres, tout le monde savait les limites qu’il ne devait pas dépasser et poser des questions à leur frère ou petit-fils était une de ces limites qu’il ne fallait pas franchir sous peine de le mettre dans un état d’enfermement assez important. Ben oui…Qui ne le sait pas ? Kyo était un garçon on ne peut plus vivant quand il était chez lui et bizarrement, sa famille n’avait aucune envie de le voir froid et distant comme quand il quittait la maison…Question de santé mentale sûrement non ?

N’empêche, maintenant qu’il était dehors, le plus dur restait à faire ! Trouver un endroit où aller se poser pour évacuer la nuit peur reposante qu’il venait de vivre ! Bien…Et si tu commençais par marcher triple buse au lieu de rester planter devant le hall de l’immeuble hein ? Il serait en effet plus judicieux de quitter ton petit quartier pour aller voir ce qu’il se passe un peu plus loin et c’est après quelques minutes de réflexion qu’il se décida enfin. Le parc de la ville serait un très bon endroit pour aller penser et marcher. En plus, même si ce n’était pas très loin, il avait et connaissait toutes les techniques pour ne pas y arriver trop rapidement. On compteras tout de même qu’avant d’y arriver ce jour là, il se perdit au moins trois fois…Pathétique ? J’vous en fait des réflexions désobligeantes moi ? Namého !

Bref, après plusieurs petites péripéties dans ce genre là, il arriva finalement à destination et autant vous dire que le temps avait filer. Il faut avouer qu’avec tout les tours et détours qu’il venait de faire, il avait au moins parcourus plusieurs fois de suite la ville en long, en large et en travers ! Perfect ne ?

Hmmm…Ok…Bien…Et maintenant ?

Et bien maintenant, notre petit jeune homme allait bien gentiment grimper sur la pelouse et aller au centre de celle-ci afin de s’y allonger ! Enfin…C’était ce qu’il avait prévu de faire quelques minutes plus tôt avant de s’arrêter en plein élan. Quelques mètres plus loin il y avait un jeune homme. Pour sur, il l’avait déjà vu quelque part…Mais heu…Il avait vraiment besoin de s’en rappeler tout de suite maintenant ? Ou était-ce qu’il n’avait pas vraiment envie qu’on lui rappel l’endroit où ils s’étaient rencontrés ?
Quoi ?! Mais quoi ?! Bon sang ! C’est tout de même pas compliqué à comprendre non ? Enfin si…C’est compliqué mais bon…Il faut dire que quand on s’appel Kyo, on fait difficilement dans la simplicité…
Certes, notre jeune garçon avait en horreur le fait d’être populaire et d’être tout le temps entouré de filles mais il aimait aussi cette popularité d’une certaine façon…Elle lui permettait de rencontrer des gens, même si il ne supportait pas la moitié d’entre eux et bizarrement, si cette popularité lui pesait parfois beaucoup, il n’avait aucune envie qu’elle soit réduite à néant pour une histoire de psy ! Ben quoi ? Ca ferait mauvais genre que le garçon le plus en vue du moment aille chez le psy…J’vous raconte même pas tout les soucis que ça lui causerait et il était certain qu’il serait encore plus harcelé après ça…Voilà donc pourquoi, il ne fut dans un premier temps pas franchement ravi de reconnaître le jeune homme qui lui faisait maintenant signe…

Bien…Il pouvait l’ignorer non ?
Oui….
Non…
Oui…

Non ! Pas assez vache pour faire semblant de n’avoir rien vu. Il prit tout de même tout son temps pour aller le rejoindre et ce, même si la distance entre eux n’était pas vraiment très élevée. Bien…Maintenant qu’il se rapprochait de lui, il allait lui dire quoi ? C’est vrai que poser des questions c’était pas vraiment son truc alors bon…



Un petit geste de la main pour accompagner le tout et il arriva finalement à la hauteur du garçon…Ouai…Heu…Vous remarquerez que si il ne se tortillait pas d’un pied sur l’autre, c’est bien car il avait revêtu son merveilleux masque d’impassibilité et de froideur. Kyo n’avait rien à lui demander et rien de plus à ajouter qu’un bonjour à moitié mâcher…Il est mignon non ?

Eeeeeeeeh ?! Il était tombé où là ?! Nan mais sérieusement…Dans quel pétrin c’était-il encore mis aujourd’hui ? Il avait déjà bien assez avec sa pauvre nuit à récupéré et voilà que maintenant, il se retrouvait assis à côté d’une pipelette…Bizarrement, sa pensée se dirigea vers Tsubasa…Il aurait peut-être du l’appeler plutôt que de venir ici non ? Maaah~ Ce n’était pas le moment de penser à ça ! Et puis bon heu…C’est pas comme ci Tsubasa pensait à lui alors bon…Heu…


Eeeeeeeeh ?!
Heu…Ano…Héhé…Bien…C’est vrai qu’il parlait beaucoup ce garçon mais bon…Il y avait de la nourriture en jeu après tout et si son estomac avait eu quelques difficultés plus tôt dans la matiné, Kyo ne pouvait pas refuser non ? Après tout, on ne refuse pas de la nourriture comme ça mais la politesse est parfois étrange non…

« A…Heu…Merci mais ça va aller… »

Oui ben quoi ? Il n’allait pas se jeter dessus non plus ! Et puis de toute façon, on n’acceptais pas les choses que les presque inconnus nous offraient quand on ne les avaient croisés que dans un endroit qui ne vous disait pas grand chose.



Avec…Avec quoi ?! u_u il allait finir par le mettre mal à l’aise mais bon…Il ne pouvait plus refuser maintenant même si ce ne fut pas ce qu’il retient de cette petite phrase. Un nom frappa son esprit et il manqua de s’étouffer. C’est vrai quoi…On ne balance pas ce genre de chose comme on dit bonjour ou au revoir !
Kyo resta un moment interdit, le regardant presque comme un poisson hors de l’eau. Il n’en croyait ni ses yeux, ni ses oreilles. Personne ne se serait jamais permis de lui poser une question de ce genre là. Du moins, personne qui ne soit assez sadique pour vouloir qu’il se referme encore un peu plus comme une huître non ? Et puis ça ne le regardait vraiment pas ! Oui, il allait voir Tomohisa-sensei et alors ? Il n’avait pas besoin de le lui rappeler, il supportait déjà assez mal de devoir y aller depuis qu’il était en couche culotte et honnêtement, le fait qu’une personne soit au courant ne lui disait vraiment rien…C’est fou ça, il allait devoir surveiller ses arrières encore plus que d’habitude maintenant mais il ne fit aucune remarque et se contenta d’acquiescer d’un signe de tête avant de prendre la part de nourriture qu’il avait déposer devant lui.

Kyo ne savait vraiment pas quoi dire ni quoi penser. Pour le moment, la seule chose qui trottait dans son esprit, était qu’ils étaient tout les deux dans le même cabinet psychiatrique et quelqu’en soit la raison, ça ne lui plaisait pas pour l’instant. Après tout, le garçon assis à côté de lui ressemblait à une véritable pipelette et dieu seul sait à quel point les pipelette peuvent parler…

« Tu vas au Lycée Local ? Enfin, c'est le seul du coin. Je suppose que tu es lycéen... tu pourrais bien être collégien... ou bien, universitaire... ou même patron d'une multinationale ou retraité... M'enfin... ça me paraît plus crédible, ma version. Moi je suis Lycéen. Je vis seul, dans une grande maison. Et célibataire en plus. Je mange beaucoup de glace.... Et toi ? J'aurai pas fait un article sur toi dans le journal par hasard ? Un visage comme ça, ça ne s'oublie pas... ! Si ce n'est pas le cas, il faudrait en faire un ! »

Instinctivement, il cessa tout de suite de manger…Mais c’était quoi ce mec ? Sincèrement, pouvait-on parler autant en mangeant ? Non mais imaginer…Vous aviez ici deux merveilleux opposés, du moins pour le moment. D’un côté vous aviez Kyo qui ne parlait jamais beaucoup quand il se trouvait hors des murs de son appartement et de l’autre côté, vous aviez ce drôle de bonhomme qui parlait et exposait même sa vie…Genre, Kyo allait tout retenir ! Quoi que…A coup sur, il retiendrai les moindres paroles qui seraient prononcées dans les prochaines minutes…Mais pourquoi…Grand Dieu, pourquoi était-il allez le saluer ? Il aurait tout aussi bien pu l’ignorer et continuer sa route comme ci de rien n’était mais visiblement la connerie dont il pouvait faire preuve dépassait parfois l’entendement !

« Ano…Ton nom c’est ? »

Ben oui…Il allait commencer par le commencement tout de même. Oi ! Il n’avait pas envie de répondre à toutes les questions et il fallait qu’il fasse un peu le tri avant de trouver les bons mots et les bonnes réponses.

« Oh…Pour l’article par contre je n’en sais rien…Je ne lis pas le journal de l’école…Ah ! Yamado Kyo desu. Yoroshiku!”

Ouai…La base de toute les bases. On se présente et on évite de trop en dire.



Mais bien entendu, Kyo respecte rarement les choses qu’il pense très bas dans un coin de son cerveau et le mieux c’est qu’il se surprend lui même en posant ce genre de questions totalement stupide et qui le dirige vers un terrain glissant qu’il préférerait de loin éviter…Un peu bizarre sur les bords ce petit bout d’homme mais que voulez-vous…N’est pas à l’aise en toutes circonstances qui veut !

[ Pas de soucis XD Je t’ai pas demandé d’écrire un roman non plus^^ ]

« Oui, cela va de soit. Et ce depuis mon plus jeune âge. »

Effectivement, c’était logique ! Mais bon, Kyo n’avait pas pu s’en empêcher et puis, il faut bien avouer que parfois il se débrouillait comme un pied quand il s’agissait de faire la conversation ! Ou disons plutôt qu’il se débrouillait toujours comme un pied dans ce genre de conversation, ça sonnait mieux et ça le faisait moins passer pour un attardé…Ce qui, on se rassure n’était pas du tout le cas même si en certaines circonstances, il avait vraiment l’air d’un abruti fini ! Bref, on se douteras cependant que ce ne fut pas ce point de la phrase qui l’interpella mais bien la deuxième partie…Ben quoi ? Tout le monde n’était pas capable d’avouer ouvertement qu’il allait chez le psy depuis son plus jeune âge et ce, devant un inconnu ! Ben quoi ? Vous ne pensiez tout de même pas que Kyo le jugerait autrement que comme un inconnu !? OI ! Il venait tout juste de connaître son nom et honnêtement, le fait de l’avoir déjà croisé dans le cabinet de son psy ne voulait pas dire qu’il en savait plus sur lui…Non mais franchement !
Mais…Dans un second temps, il se sentit aussi un peu plus intéressé…Etrange ? Pas tant que ça. Kyo lui-même allait régulièrement chez le psy depuis qu’il avait trois ans, le jour de la mort de ses parents et honnêtement, par moment, savoir qu’on est pas le seul sur terre à y aller depuis si longtemps, ça aide…Oui…Les gosses aussi ça va chez le psy même si ce n’est que pour dessiner ! Il se souvient d’ailleurs très bien de son premier dessin mais ce n’est pas le sujet n’est-ce pas ?

« Oh… »

Il aurait volontiers ajouté un petit « On est pareil alors » mais il ne s’en sentait pas franchement le courage. Faut dire que de toute façon, qu’ils soient pareils ou non n’avait pas vraiment d’importance et il préférait franchement enfoncer du riz dans sa bouche plutôt que d’avoir à ajouter quelque chose. Il était comme ça Kyo…Donnez lui à manger et soit, il fait ce que vous voulez, soit il en profite pour se taire…Il est mignon non ?

« J'y vais à cause de mes parents. Non, ce ne sont pas eux qui m'ont amener là bas, c'est moi. Ils se contrefichent totalement de moi. Tellement qu'ils m'ont abandonné à l'âge de 15 ans. Faut être quel genre de parents pour laisser un enfant tout seul? Enfin... interdiction de déprimer ! Parle moi un peu de toi, beau gosse ! »

A l’entente de cette phrase, il posa son bento au sol avant de regarder le jeune homme assis à côté de lui. Comment arrivait-il à parler aussi librement de la cause de ses visites chez un psychothérapeute ? Non mais…Waouuuh ! Pour Kyo c’était quelque chose de…Waouuuh ! Il n’avait même pas de mots pour décrire le sentiment qui venait d’apparaître en lui mais il respectait, sûrement et d’une certain façon, le jeune garçon. C’est vrai quoi ! On peut avoir l’air particulièrement fort à l’extérieur et donner l’impression d’avoir tout ce que l’on veut, ce n’est pas pour ça que l’on à la force de parler de sa vie et Kyo ne l’avait pas. Il ne faudrait tout de même pas oublier qu’après l’accident et la mort de ses parents, il n’avait pas ouvert la bouche pendant plus de un an. Il n’avait adressé la parole à personne pendant une année entière et même Tomohisa-sensei finissait par désespérer qu’il ré-ouvre la bouche un jour…Ben quoi ? Il était en état de choc alors bon…M’enfin, encore aujourd’hui, il était des choses dont il ne parlait pas du tout à sa famille et à ses plus proches amis…En fait, il ne parlait pas de tout ce qui le touchait de près ou de loin, ou plutôt, il se renfermait tellement que même un simple conversation, presque banale pouvait facilement devenir un obstacle pour lui alors il est facile de comprendre qu’il admirait d’une certaine manière, la capacité de Song Ki à parler aussi simplement et avec une certain légèreté !



Un troisième Waouh, beaucoup plus long que les deux premier aurait sûrement été le bienvenue non ? En fait…Il ne s’y était pas vraiment attendu. Song Ki avait l’air d’être une pipelette et il n’avait pas imaginer devoir répondre quelque chose, s’attendant plutôt à ce que le jeune homme fasse la conversation tout seul. Ce qui, après réflexion, l’arrangeait grandement…Parler de lui ? Une montagne insurmontable et si il avait été dans un roman de science fiction, il se serait retrouvé comme le héros. Bloqué devant un dragon ou une bestiole dans ce genre là, prêt à mourir…
Il s’allongea, croisant ses bras sous sa tête et fermant les yeux. Song Ki avait quelque chose d’étrange mais de sympathique et bien que ce ne soit qu’une question de psy pour l’instant et même si il doutait encore de la capacité du jeune homme à tenir sa langue, une pointe de confiance faisait lentement mais sûrement son chemin jusqu’à son cerveau…

« Il n’y a pas grand chose à dire en vérité…Hmmm…Je vie avec mes sœurs et ma grand-mère et la semaine, je la passe à l’internat…C’est banal en fait… »

Banal. Il ne pouvait pas faire mieux. D’ailleurs, il ne voyait vraiment pas ce qu’il avait à raconter d’autre. Peu de personnes connaissaient ses secrets, son histoire et ce qui se passait dans sa vie de tous les jours. D’ailleurs, il n’aimerait sûrement pas, mais alors pas du tout, que les gens soient au courant des détails de son existence…Il y avait tout de même quelques petits secrets qu’il voulait garder pour lui et les pires fouines de l’établissement n’auraient certainement pas réussit à lui faire cracher le morceau…

« …Eto…Ano…C’était peut-être pas la réponse que tu attendais ? »

Yep, peut-être que Song Ki attendait autre chose. Quelque chose d’un peu plus élaboré, de mieux raconter, de plus important ou encore de plus intéressant mais il n’ajouta rien de plus. Honnêtement, il avait aussi très bien retenu les mots journal de l’école et article précédemment et même si il doutait que le jeune garçon puisse exposer sa vie sans lui demander son avis, il n’avait vraiment aucune envie de se risquer sur un terrain aussi glissant que celui-là !